top of page
Photo du rédacteurMaroussia Paré

Avoir des capacités c'est bien. Croire en elles, c'est mieux !

Dernière mise à jour : 25 mars 2022

Albert Bandura (Docteur en Psychologie), s'est aperçu dans sa pratique clinique que la capacité de ses patients à entreprendre un changement dépend largement de leurs croyances en cette capacité.


Vous avez déjà certainement vécu cette expérience vous-même ou l'avez remarqué chez une personne. Parfois, il peut nous arriver d'agir d'une manière qui peut nous être préjudiciable, qui ne correspond pas à notre objectif ou qui ne reflète pas nos compétences réelles 🙁


Pourtant, nous possédons les capacités permettant de répondre au mieux à la situation donnée. Mais croyons nous réellement en nos capacités ? C'est là qu'est toute la différence.


"Croyez en vous."



Le concept d'auto-efficacité


L'auto-efficacité (ou sentiment d'efficacité personnelle) est l'appréciation qu'a un individu à réussir une tâche donnée.


Donc ici, il ne s'agit pas de questionner les capacités en terme de quantités, de qualités. On ne questionne que la croyance en ces capacités.


Logique et conséquences du sentiment d'efficacité personnelle


Malheureusement, si une personne estime ne pas pouvoir produire de résultats satisfaisants, malgré son objectif, elle n'essaiera pas de les provoquer.


La manière dont on croit en nos capacités influence nos pensées, nos sensations, nos motivations et nos comportements.


Les avantages d'un sentiment d'efficacité personnelle fort


Les personnes qui croient fort en leurs capacités abordent les situations difficiles comme des défis à relever plutôt que des menaces à éviter.


Elles auront donc tendance à fixer des objectifs plus élevés que les personnes qui ne croient moins en leurs capacités.


En cas où l'objectif n'est pas atteint, la personne ayant un sentiment d'efficacité fort, réfléchira de manière plus objective ce qui la rend plus persévérante.



4 règles de base pour augmenter sa croyance en ses capacités


1. Trouver un "modèle"


Observer une personne que vous connaissez (ou recherchez), avec qui vous partagez un certain nombre de caractéristiques et qui semble réussir là où vous, vous rencontrez une difficulté. Interagissez avec cette personne qui va vraiment être une source d'informations.


Partageant un certain nombre de caractéristiques, le but est d'arriver à la pensée suivante : "s'il y arrive, pourquoi pas moi". Cela favorisa les tentatives d'imitation.


2. Encourager


Admettons que vous ayez été choisi comme "modèle" par un de vos collègues.


En encourageant ce dernier avec des phrases comme "tu peux le faire", vous viendrez nourrir son sentiment d'efficacité personnelle.


3. Chercher les réussites


A force d'essais concluants, voire de la mise en place d'une nouvelle habitude, votre cerveau engendre des expériences positives qu'il lui sera possible de reproduire.


4. Gérer ses émotions


Lorsqu'un nouvel objectif ou une situation se présente face à nous, nous nous basons sur l'information transmise par notre état physiologique et émotionnel.


Ainsi, plus nous parviendrons à gérer nos émotions, plus nous aurons confiance en nos capacités dans la situation.





 

Sources :

Bruchon-Schweitzer, M. & Boujut, É. (2014). Les aspects protecteurs de la personnalité. Dans : , M. Bruchon-Schweitzer& É. Boujut (Dir), Psychologie de la santé: Concepts, méthodes et modèles (pp. 277-371). Paris: Dunod.

de Almeida Carapato, E., & Petot, J.-M. (2004). L’intérêt clinique du concept d’efficacité personnelle. Savoirs, Hors série(5), 135. https://doi.org/10.3917/savo.hs01.0135

DiClemente, C. C., Carbonari, J. P., Montgomery, R. P., & Hughes, S. O. (1994). The Alcohol Abstinence Self-Efficacy scale. Journal of Studies on Alcohol, 55(2), 141-148. https://doi.org/10.15288/jsa.1994.55.141

Lecomte, J. (2004). Les applications du sentiment d’efficacité personnelle. Savoirs, Hors série(5), 59. https://doi.org/10.3917/savo.hs01.0059


 









תגובות


bottom of page